Je suis Pascale la Sexo, mon projet est de donner la parole à mes collègues Sexo pour échanger sur nos métiers.

Un homme qui a vu les origines de la sexologie se mettre en place en France.

Quel est votre parcours professionnel ?

Gilles Formet est psychiatre analyste et sexologue.

Qu’est-ce qui vous a motivé dans ce choix professionnel ?

Lors de notre échange, Gilles nous partage des expériences de vie professionnelle et sa vision de l’évolution de la sexologie.

De quelle manière exercez-vous ?

En retraite actuellement, il garde un pied dans la sexologie en étant vice président de la société française de sexologie clinique (SFSC) et continue à donner des formations.

Selon vous, quelles sont les compétences nécessaires pour exercer cette profession ?

Comme le dit Robert Gellman : la sexologie peut se voir comme une fleur avec différents pétales, au centre de laquelle se situe la sexologie, le lieu de rencontre de tous les pétales. Ils représentent toutes les sciences telles que la psychologie, la Gestalt, la psychiatrie, l’urologie…
Le sexologue est un polytechnicien qui possède plusieurs outils entre les mains, il se doit de rester humble.
Les demandes de prise en charge évoluent, notamment la question de genre et l’accompagnement des enfants.

Quels sont les avantages et les inconvénients de votre profession ?

Ce métier est riche et varié, il permet d’avoir une relation assez profonde avec les personnes.
Les troubles du désir sexuel sont des situations complexes pour lesquelles les sexo n’ont pas toujours des résultats satisfaisants.

Quels conseils donneriez-vous à un ou un-e étudiant-e qui souhaiterait s’orienter dans ce domaine ?

Gilles conseille de développer vos connaissances grâce à de bonnes formations.

Un mot, une phrase ou un concept qui résumerait ta vision de la sexualité ou de la vie intime ?

“La sexualité ce n’est pas tout!”
L’attachement et la relation amoureuse n’est pas simplement la conjonction de deux organes génitaux.
Il y a tout le reste de la relation qui compte !