Je suis Pascale la Sexo, mon projet est de donner la parole à mes collègues Sexo pour échanger sur nos métier.

Une femme qui aime accompagner l’humain à mieux se comprendre en prenant en compte la notion de lien dans tous les sens.

Quel est votre parcours professionnel ?

Fabienne Juncker-Quainon est thérapeute de couple, conseillère conjugale et familiale et sexologue clinicienne.

Durant 23 ans elle a été infirmière, elle a pratiqué ce métier pendant de nombreuses années en France, sur Paris, puis au Luxembourg d’abord spécialisée en bloc opératoire, elle a souhaité reprendre un métier au lit du patient en travaillant en maternité.

Qu’est ce qui vous a motivé dans ce choix professionnel ?

A 48 ans, elle a repris les études pour se former en tant que conseillère conjugale et familiale.

Elle s’est installée en libéral puis son projet a été de compléter ses connaissances par un cursus de sexologie en 2020.

Elle s’est toujours intéressée à comment se construisent les liens : entre une mère et son enfant, dans la relation, dans le couple…

Pour elle, parler de sexualité est aussi au cœur de l’humain, cela met en évidence le lien entre le corps et la tête.

De quelle manière exercez vous ?

Fabienne a une activité libérale en cabinet exclusivement.

Dans ses accompagnements elle propose de la thérapie familiale ainsi que de la thérapie de couple ou individuelle.

Autour de cette question du lien, elle coach différentes types du sujet et différents profils de personnes.

Elle apporte de l’information, du conseil.

Elle s’est constitué une boîte d’outils conséquent au fur et à mesure de ses expériences et formations.

Elle propose également des formations auprès d’autres professionnels de santé.

Ses prises en charges sont diverses et variées.

Selon vous, quelles sont les compétences nécessaires pour exercer cette profession ?

Une des compétences évidentes à ses yeux est de bien connaître le corps, comprendre ce rapport entre la tête et le corps.

Certaines pathologies altèrent le fonctionnement sexuel et relationnel.

Il est important d’avoir une vision globale de la personne ainsi que toutes les interactions entre les organes, savoir comment fonctionne la psyché, la conscience et l’inconscient.

La bienveillance est également pour elle un indispensable.

Connaitre également les influences du cadre de vie et de l’hygiène de vie sur le fonctionnement de l’intimité.

Chaque professionnel peut avoir des compétences différentes tel que la sexo corporelle, la sexo analyse…ou d’autres types d’approches.

Sa manière d’accompagner est basé dans la transmission.

Par rapport aux connaissances liées à la sexologie et l’intimité, comment faire la part des choses avec toutes les informations présentes dans les formations et sur le Net?

Pour faire la part des choses dans toutes les informations, elle ne se contente pas de lire mais pense qu’il est également nécessaire d’expérimenter, de tester les outils proposer et de pouvoir les adapter par la suite.

La notion de temps aujourd’hui, est probablement ce qui coûte le plus cher sur notre planète, se donner le temps de comprendre l’outil, d’utiliser l’outil, de répéter l’utilisation et de réévaluer à chaque fois comment ça fonctionne.

Pour Fabienne, l’accompagnement en cabinet n’aura jamais le même rendu que d’autre type d’outil.

Il existe beaucoup de manière de développer ses connaissances sur le domaine de l’intime, la sexualité, le couple et le lien, tel que :

– des formations en ligne

– des accompagnements avec des thérapeutes en ligne

– des groupes

– des expériences d’immersion

Faire une thérapie doit être un engagement personnel, on ne doit pas le faire pour l’autre.

Quels sont les avantages et les inconvénients de votre profession ?

Les avantages :

– La gestion de mon agenda, cette liberté à faire les choses comme c’est juste pour elle

– Elle peut aussi moduler sa semaine comme ses journées

Les désavantages :

-Le désavantage du libéral, c’est de devoir s’occuper d’autres choses tel que la comptabilité, la communication, la création de support et d’outils.

-D’autre part, elle vit parfois des rdv non respecté et non excusé.

-C’est un métier qui demande de se réinventer tout le temps.

Quels conseils donneriez vous à un ou un-e étudiant-e qui souhaiterait s’orienter dans ce domaine ?

Ne pas devenir sexologue parce c’est dans l’air du temps.

Devenir sexologue c’est s’intéressé à aux notions de désir, de plaisir, de relation ainsi qu’au corps.

Il est nécessaire de se former pour développer ses connaissances et ses outils.

Un mot, une phrase ou un concept qui résumerait ton vision de la sexualité ou de la vie intime ?

La vie affective et sexuelle s’apprivoise, se construit, se vit. Elle se redessine indéfiniment, il est important d’en prendre conscience pour soi puis pour la relation.

Pour la contacter ou la découvrir :

Son Site

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