Je suis Pascale la Sexo, mon projet est de donner la parole à mes collègues Sexo pour échanger sur nos métiers.
Une femme qui parle de sexualité comme moyen d’atteindre un épanouissement complet et un épanouissement de l’être.
Kamatma est son nom de tantrika.
Kama est le dieu de l’amour et du désir, but de la vie, incarné sur Terre pour prendre soin de son corps physique et de ses besoins
Atma signifie l’âme.
Elle est éroguide et praticienne en sexothérapie.
Quel est votre parcours professionnel ?
Au départ, elle a découvert le coaching business et formatrice en management.
Elle a fait une formation de coaching existentiel.
Suite à une période de vie ou elle s’éteignait un peu, elle a commencé à faire de la Kundalini yoga qui réveille la libido.
Puis elle s’est orientée vers le tantra, qui est une voie spirituelle qui inclut la sexualité.
Qu’est ce qui vous a motivé dans ce choix professionnel ?
Elle s’est formée à l’approche sur les érotypes de Laura Pynson, qui lui a permis de réconcilier plusieurs parties d’elle.
Progressivement, elle a attiré dans ses accompagnements des personnes qui osaient se questionner sur ce sujet de l’intime et de la sexualité.
Elle met en lumière ce lien entre la vie générale et la vie intime.
Elle a continué par une formation avec Alain Héril, elle est praticienne en sexothérapie.
Elle se questionne sur l’évolutions des contrats de couple.
Elle propose des accompagnements pour des personnes qui souhaitent développer des compréhensions et des compétences d’une sexualité qui leur convient vraiment, vers la reconquête de leur puissance sexuelle.
De quelle manière exercez vous ?
Depuis 3 ans, elle anime des stages sur les érotypes.
Elle propose des stages, des week-ends, des approfondissements, beaucoup en collectif.
Elle envisage de démarrer des accompagnements individuel et de couple.
Selon vous, quelles sont les compétences nécessaires pour exercer cette profession ?
– Avoir fait un travail sur soi
– S’être déjà fait accompagné soit même
– Compétences sur le sujet
– Aimer les personnes que l’on accompagne
– Qualité d’écoute, reformulation
– Avoir des outils et des connaissances
– Qualité de présence à l’autre
Par rapport aux connaissances liées à la sexologie et l’intimité, comment faire la part des choses avec toutes les informations présentes dans les formations et sur le net ?
Elle conseille des livres qui l’ont aidés et soutenus.
Elle invite des personnes à faire leur exploration et leur recherche pour trouver ce qui est bon pour eux.
Quels sont les avantages et les inconvénients de votre profession ?
Les avantages :
– Il y a beaucoup de modes d’exercice différents et possibles
– On ne s’ennuie pas, c’est varié et précieux
– C’est un métier dont on voit tout de suite le sens
– C’est gratifiant
Les inconvénients :
– Il y a des flous juridiques, il est nécessaire d’avoir une éthique personnelle
Pouvez me raconter une journée ou une semaine type ?
Pour elle, il n’y a pas forcément de semaine type.
Elle est rythmée par les stages et les groupes qu’elle anime, un par mois.
Préparation des stages, entretien individuel, communication, coordination avec les autres animateurs.
Ainsi que des formations personnelles.
Elle travaille plus les week-ends que les semaines.
Quels conseils donneriez vous à un ou un-e étudiant-e qui souhaiterait s’orienter dans ce domaine ?
Ecouter ses envies et ses souhaits.
Prendre le temps de faire les études et les expérimentations qu’il faut.
Elle n’a pas d’idée préconçue sur les chemins ou les voies de formations et d’expérimentations.
La sexothérapie est une spécialisation, il faut avoir d’autres moyens d’accompagnement en plus.
Un mot, une phrase ou un concept qui résumerait ta vision de la sexualité ou de la vie intime ?
Ose vivre ton moi sexuel à plein potentiel pour réaliser toutes tes parts.
Un épanouissement sexuel c’est un plein potentiel d’amour de soi et des autres, cela n’est pas forcément lié qu’à la génitalité.
